Bien choisir ses oculaires télescopes
Un télescope ou une lunette astronomique est qualifié de performant sur la base de la qualité de l’image rendue, un oculaire, rejoint ce tryptique pour un usage parfait.
Pour y arriver, il faut un parfait fonctionnement du mécanisme, et les oculaires télescopes en sont des pièces importantes.
Pour une raison ou une autre, le remplacement de ses éléments peut s’avérer nécessaire.
Dans ce cas, comment faudrait-il s’y prendre ? Voici les critères à suivre pour sélectionner les oculaires idéaux pour votre télescope !
Généralités sur les oculaires
Un oculaire se définit comme étant un complément à l’objectif. Sa principale fonction est d’agrandir l’image générée par le télescope sur le plan focal de l’objectif.
Ainsi, cette pièce est chargée de reproduire à l’infini l’image des astres. Il représente donc un élément majeur dans le système optique.
Grâce à lui, l’utilisateur du télescope obtient une copie virtuelle claire et sans gêne pour les yeux.
Dans le meilleur des cas, les oculaires télescopes sont des outils de correction des « aberrations optique. »
Cet instrument du système optique se compose généralement d’une seule lentille.
Toutefois, la diversité des modèles a conduit à la trouvaille de plusieurs combinaisons de lentilles dans un oculaire.
Par conséquent, chaque télescope possède son propre oculaire en fonction de l’utilisation à en faire.
Cependant, pour une multitude d’éphélides, l’oculaire devient un boîtier dans lequel les ers sont disposés à des distances précises.
Les caractéristiques inhérentes à l’oculaire
La désignation des spécificités techniques de l’oculaire se fait dans une terminologie particulière.
L’assemblage des données relatives à ces caractéristiques permet de connaître la valeur intrinsèque de la pièce optique.
Les mots employés sont :
- Longueur focale des oculaires télescopes
- Champ de vision
- Tirage d’anneau
La longueur focale ou encore focale exprime la distance séparant la zone d’imagerie de l’oculaire et la lentille de vergence équivalente. Cette information est traduite en millimètre et elle est d’une importance capitale dans l’obtention d’une image de qualité.
Le champ de vision apparent, quant à lui, signifie l’angle de vue apparent fourni par l’oculaire. Son intervalle (en millimètre) est situé entre la focale et le diaphragme.
À ce propos, cet élément du champ est disposé dans le plan focal.
De cette façon, la détermination du champ réel est faite en fonction du champ apparent et du grossissement.
Le troisième terme des oculaires télescopes désigne l’espace se trouvant entre la pupille de sortie et la lentille d’œil.
Par définition, l’ers d’œil est celui qui se trouve à proximité des yeux de l’observateur. Il en ressort donc que le confort visuel dépend du tirage d’anneau.
Une petite distance est à l’origine de la gêne occasionnée à l’œil. Un grand intervalle favoriserait l’apparition d’ombres volantes.
Ce deuxième cas de figure est possible à la seule condition que l’œilleton soit aussi mal dimensionné.
Par ailleurs, il n’est pas rare que le mot « relief d’œil » soit associé à l’oculaire. Il exprime la distance à laquelle la vue utilisée pour l’observation obtient le confort requis. Provenant de l’anglais « eye relief », il est également appelé le « dégagement oculaire ».
Caractéristiques associatives de l’oculaire de télescopes (indispensable)
Les termes pupille de sortie, grossissement et astigmatisme sont des données avec lesquelles il est possible d’évaluer l’ensemble du système optique.
Grâce à ses différentes informations, il est facile de connaître le rendement en imagerie du télescope.
Plus petit que le diaphragme, la pupille de sortie représente l’image d’ouverture du télescope. Son emplacement est optimal lorsqu’elle arrive à contenir la lumière récoltée.
En d’autres termes, son rôle est d’éviter les fuites de rayons solaires.
Par conséquent, si cette partie est plus large que la pupille de l’œil humain, l’inconvénient minimal sera une perte massive de lumière.
Le grossissement, contrairement aux autres espaces, peut se calculer.
Il suffit de diviser la longueur focale de l’objectif par celle des potentiels oculaires télescopes.
Une autre méthode de calcul consiste à la multiplication du facteur agrandissant de l’objectif par celui de l’oculaire. Il faut noter que l’application de ses techniques est également possible sur des outils afocaux comme le microscope.
Quant à l’astigmatisme, il est la signification d’un défaut adjoint du télescope. Il permet de savoir si le rapport F/D de l’objectif est petit ou large.
Ce qui veut dire que l’usage de ce terme est synonyme d’un dysfonctionnement au niveau de l’image. Les modèles actuels de télescope n’ont pas ce problème.
Par contre, les modèles dont le rapport F/D est inférieur à 4, leurs oculaires télescopes présentent un astigmatisme non négligeable dans l’image.
Oculaire : les critères pour une sélection optimale
Pour choisir au mieux les oculaires d’un télescope, il faut le suivi de critères principaux et secondaires.
Pour ce qui est des caractéristiques essentielles, il y a le grossissement et le champ de vision. Quant aux caractéristiques secondaires, elles sont composées des autres facteurs essentiels pour le confort de l’œil et la qualité de l’image.
Critère de choix principaux : oculaire
Le champ de vision et le grossissement sont deux points cruciaux étroitement liés. En effet, l’obtention d’un grand champ de vision passe par l’établissement de bons grossissements.
Pour le faire, il faut qu’ils soient procurés par des focales minutieusement triées. L’agrandissement des oculaires télescopes modernes doit nécessairement être varié.
Commencez donc par définir un grossissement minimal et maximal. Ensuite, optez pour des oculaires pouvant vous procurer ces données prédéfinies. Enfin, choisissez d’autres oculaires capables de créer une échelle entre ceux situés à chaque extrémité.
L’idéal serait de privilégier un intervalle d’accroissement de 30 à 40% par palier.
Pour ce qui est du champ de vision, vous devrez choisir des oculaires « grand champ ».
Bien qu’ils soient onéreux, ils sont votre meilleure option pour jouir du plaisir d’avoir un grand-angle de vision.
Dans ce cas, les oculaires à acheter sont ceux de 60°, 70°, et 80° au minimum.
Notez que la notion de vision plus large commence avec les oculaires télescopes de 50°.
Bon à savoir : À défaut d’acquérir des oculomoteurs à grand spectre, vous pouvez vous servir de vos oculaires classiques.
En premier, identifiez vos astres favoris. Ensuite, à l’aide d’un simulateur de télescope, déterminez le nombre et le type d’oculaire dont vous avez besoin. Assurez-vous de bien relever les valeurs des deux champs apparents afin de bien voir l’objet céleste choisi.
Les critères de choix secondaires
Avant de se pencher sur ses points de sélection, il faudrait déjà avoir un avis précis sur le champ de vision et le grossissement.
Une fois que c’est fait, il faudra également affronter la horde de propositions présentes sur le marché. Pour le faire efficacement, il faut prendre en compte le coulant, la structure optique, les finitions, les dimensions et le poids.
Le « Coulant«
Encore appelée « jupe », le coulant est la partie basse des oculaires Télescopes. L’oculomoteur s’insère dans le porte-oculaire de ce côté. Sa version standard est de 31,75 millimètres avec 1,25 pouce.
Toutefois, ce diamètre peut s’avérer insuffisant pour des longues-vues pouvant octroyer un angle de vue assez large. Dans ce cas, il faudra un coulant de 50,8 millimètres pour un porte-oculaire de 2 pouces.
Pour choisir votre oculaire, il faut d’abord inspecter la jupe ainsi que le porte-oculaire de votre télescope. Après, vérifier la caractéristique du coulant de l’oculaire proposé par le vendeur.
Bon à savoir : un porte-oculaire de 2 pouces est apte à porter des oculaires de 31,75 millimètres grâce à une bague de réduction.
La structure optique
Généralement, les oculaires télescopes sont composés de plusieurs lentilles. Le nombre minimal est de 2 tandis que le nombre maximal est de 8.
Cependant, le nombre d’ers incorporés dans l’élément optique varie en fonction de la conception optique de chaque fabricant.
Par conséquent, vous trouverez des oculaires proposant de petits champs de vision oscillant entre 40 et 45°.
Il en existe d’autres qui sont au-dessus de 50°, et ils offrent un champ de vision étendu. Dans ce cas, il vous revient d’opter pour la gamme d’oculaires qui répondra à vos besoins.
Néanmoins, pour obtenir des images qualitatives, optez pour des produits de haut standing. Ainsi, vous bénéficierez d’une structure assez sophistiquée et conforme aux nouvelles normes en la matière.
Attention : les oculaires télescopes, dont le champ apparent est supérieur ou égal à 50°, coûtent extrêmement chers. Une analyse approfondie du résultat attendu est donc primordiale afin de statuer sur la pertinence de la dépense.
Les finitions
Ce critère regroupe un ensemble de caractéristiques déterminantes pour l’utilisateur de l’instrument d’exploration de ciel profond. Leur suivi permet de fournir toutes les conditions idoines pour une observation. En d’autres termes, l’utilisateur sera à son aise au cours de sa découverte des nébuleuses et de galaxies.
Relief d’œil
Pour un visionnage des étoiles réussi, il faut que l’œil soit à quelques millimètres de l’appareil. Cette position est la meilleure pour tous les amoureux d’astronomie, notamment ceux qui portent des lunettes. De ce fait, il faudra choisir des oculaires télescopes capables d’éviter un écrasement de l’œil sur la lentille.
Pour faire un choix optimal, vérifiez que l’oculaire offre un « relief eye » de 1 à 2 centimètres. Cette information est marquée sur le télescope sous la mention de « long eye relief ». Ce qui veut dire « long relief d’œil » en français.
Œilleton
Un œilleton douillet et rétractable offre un plus grand confort que les autres types de sa catégorie.
Si vous portez des verres optiques, il est impératif que vous contrôliez cet aspect. Cela vous permettra de ne pas abîmer vos lunettes et de voir distinctement tous les objets célestes captés par votre télescope.
À d’autres occasions, le réglage effectué sur l’œilleton des oculaires télescopes concerne la hauteur. Ce faisant, le confort est assuré par le positionnement idéal de l’œil observateur.
Il se trouve à mi-chemin de la lentille. Autrement dit, il n’est ni trop loin ni trop près.
Intensité des couleurs à travers un oculaire
Il serait désagréable, voire inopportun pour la santé que les couleurs diffusées soient trop vives. Au risque d’avoir des maux d’yeux, il est préférable de choisir des oculaires modérés en matière de rendu de couleurs.
Certains de ces objets optiques ont tendance à s’échauffer alors que d’autres sont neutres. Ces situations affectent la propriété de l’image. Informez-vous sur les blogs spécialisés pourconnaître l’avis des anciens utilisateurs de la marque et du modèle d’oculaire choisi. (Sauf si bien-sûr nous avons déjà analysé l’un de ceux que vous cherchez !)
Toutefois, ce critère relève du goût personnel et des nuances propres à chaque utilisateur.
Le poids et les dimensions des oculaires télescopes
Sur ce point, il faut prêter attention au télescope qui sera le récipiendaire de l’oculaire. À ce propos, les oculomoteurs à haute performance pèsent énormément.
Leur poids peut atteindre 1 kilogramme. Ce qui peut facilement déséquilibrer le télescope. Tenez donc compte du poids total de l’instrument pour faire un choix judicieux.
Par ailleurs, s’il est doté d’un contrepoids, voyez si cet accessoire pourrait corriger le problème ou l’aggraver.
Les différents types d’oculaires
Le nombre de types d’oculaires existant est assez grand. Tous les inventeurs de télescopes connus ont créé des optiques compatibles avec leur produit. Toutefois, parmi cette panoplie d’oculaires, il y en a trois qui sont populaires. Il s’agit des oculaires télescopes :
- Kellner
- Huygens
- Plössl
L’oculaire Kellner est adapté à une utilisation professionnelle. Il est donc adressé aux personnes ayant une base solide en matière d’astronomie. Il favorise l’observation des planètes et des étoiles. Pour ce qui est des étoiles, il peut en garder deux dans l’objectif même si le grossissement est assez fort.
Doté de trois lentilles, il propose une luminosité au-dessus de la moyenne. En outre, une nouvelle génération de cette optique est actuellement sur le marché. Son plus grand atout est l’accroissement de sa netteté d’image.
De type convergent, l’oculaire Huygens envoie la lumière en un seul point focal. L’image projetée est donc réelle et n’est soumise à aucune réduction ni décoloration. Son grossissement favorise la visualisation des astres situés dans le système solaire et dans le ciel profond. Bien qu’il soit d’entrée de gamme, son champ de vision est large.
Évidemment, il est inséré dans un porte-oculaire standard de 31,75 millimètres.
L’oculaire Plössl est un produit haut de gamme tant au niveau du confort que du rendement. Le dégagement oculaire qu’il offre est similaire à celui des oculaires télescopes de son rang. La disposition de ses lentilles supprime tous les défauts possibles sur l’image.
Mieux, elle corrige le contraste de sorte à améliorer la qualité de l’image. Polyvalent à souhait, il ne peut être introduit que dans un porte-oculaire de 2 pouces.
En somme, le choix d’un oculaire idéal pour son télescope passe par de nombreuses étapes. Chaque critère énoncé ci-dessus doit être rigoureusement suivi pour une satisfaction optimale.
Par ailleurs, il serait judicieux de faire attention au budget prévu et au besoin à combler lors du processus de sélection des oculaires télescopes.
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